Chat

Masque d’or, oreilles dressées, l’ombre féline surgit du tourbillon. Une main gantée caresse une lame courbe, prête à fendre l’éclat des étoiles. Les volutes dansent, or et émeraude, en une valse hypnotique.

Des sphères flottent, planètes égarées, tandis que le regard creux du masque fixe l’invisible. Une fleur s’élève, fragile, contraste au cœur de ce chaos orné, comme un souffle suspendu dans la tempête.

Le félin à ses côtés, double spectre, semble veiller. Ses yeux, miroirs insondables, capturent la lumière sans la rendre. C’est un duel d’ombres et de lames, un théâtre cosmique où chaque détail chuchote un mystère.

Les courbes fluides serpentent, liant les mondes invisibles. Est-ce un combat ? Une danse ? Une cérémonie perdue dans l’éclat des astres ? La réponse glisse, insaisissable, entre les plis dorés et les griffes dissimulées.

Et dans ce chaos figé, le masque sourit. Peut-être moqueur, peut-être complice. Derrière l’or, il y a le silence. Mais chaque volute murmure : quelque chose veille. Quelque chose attend.